J’ai vraiment besoin d’un instant rien que pour moi, un peu de détente avec mes esclaves inertes : c’est ainsi que je les préfère, réduits à l’état d’objets au service de la Maîtresse. L’un est à quatre pattes devant mon trône pour servir d’appui-pied sur lequel reposer mes jambes et l’autre à côté de moi, son cou bien droit maintenu en place par un dispositif médiéval, toujours d’actualité dans mon donjon (la fourche de l’hérétique) : il fait office de cendrier. En effet, car je souhaite me détendre en fumant une cigarette à travers ma pipe, laissant tomber les cendres dans sa bouche et que j’éteindrai éventuellement sur sa langue.